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Une conférence essentielle avec Noëlle Lamy : « Le corps, la mémoire, l’héritage » 13 Novembre 2025 en ligne

Dans sa prochaine conférence, Noëlle Lamy reviendra sur plus de vingt années de pratique et de recherche dans le domaine de la psychogénéalogie et de la psychanalyse transgénérationnelle. Elle proposera un parcours riche et original, articulé autour de trois approches majeures :

1. La dimension alchimique du travail transgénérationnel

Noëlle Lamy aborde l’arbre généalogique comme un véritable laboratoire intérieur. Inspirée par la pensée de Carl Gustav Jung, qui voyait dans l’alchimie une métaphore de la transformation psychique et de l’individuation, elle invite à considérer l’histoire familiale non pas comme un poids figé, mais comme une matière vivante à transmuter. Le symbole du plomb transformé en or devient ici celui des schémas répétitifs, des loyautés invisibles, des traumatismes hérités — transformés grâce à la conscience et à l’intention. Ce travail alchimique permet de faire surgir la réparation symbolique et de libérer une nouvelle énergie vivante.
Le corps, en tant que mémoire active, entre dans ce processus : chaque blessure transgénérationnelle devient une opportunité de métamorphose, d’ouverture et d’éveil.

2. La psychophanie — vers une parole qui dépasse le conscient

La psychophanie est un second pilier de la conférence. Cette méthode, présentée par Noëlle Lamy comme un outil favorisant l’émergence d’une parole au-delà du champ conscient, permet d’accéder à des zones de l’inconscient familial souvent inexplorées. Selon elle, la psychophanie donne accès à des informations « qui ne peuvent s’exprimer autrement que par la vibration, le ressenti, la mémoire cellulaire ». noelle-lamy.fr
En combinant écoute fine, histoire familiale et symbolisme, cette approche ouvre une nouvelle dimension d’expression et de libération. Le corps, ici, ne reste pas spectateur : il devient canal de transmission et de réparation. Le praticien guidant le consultant dans cette ouverture permet de faire « parler » les mémoires qui restent muettes, souvent emprisonnées dans le silence familial.

3. L’ancêtre-guide — une dimension symbolique et spirituelle

Enfin, Noëlle Lamy introduit la notion d’« ancêtre-guide » : une construction symbolique et poétique qui prolonge le travail généalogique en ouvrant une dimension spirituelle de l’héritage. Il ne s’agit plus seulement de dénouer les transmissions lourdes, mais d’honorer l’arbre, d’en accueillir l’ensemble et de recevoir ce que les générations précédentes ont à transmettre — lumière et ombre mêlées. Ce regard élargi permet de transformer la généalogie en une ressource vivante, une alliance entre mémoire, créativité et vie consciente.


Un équilibre entre symbolisme et rigueur méthodologique

Il est important de souligner que, dans sa conférence, Noëlle Lamy mettra l’accent sur la nécessité d’un ancrage rationnel et d’un cadre conceptuel rigoureux.
En d’autres termes : si le travail sur l’arbre familial, la psychophanie et l’ancêtre-guide ouvrent à la dimension symbolique et spirituelle, ils n’excluent pas la vigilance clinique, la rigueur méthodologique et la clarté thérapeutique.
Parmi les thèmes abordés :

  • Enjeux méthodologiques : comment articuler symbolique, clinique et spirituel sans tomber dans des interprétations hâtives, voire fantaisistes ?

  • Fondements théoriques : comment situer la psychophanie et l’ancêtre-guide dans l’histoire des pratiques thérapeutiques et transgénérationnelles ?

  • Points de vigilance cliniques : quelle place donner à l’expérience subjective sans la confondre avec la médiumnité ou la suggestion ?

  • Dimension spirituelle : comment, à la suite de Jung, penser la part de transcendance dans l’expérience humaine, sans rompre avec l’exigence rationnelle ?

Cette articulation entre le corps (mémoire), la symbolique (transmission) et la conscience (réparation) fait de la conférence un véritable espace d’échange, de questionnement et d’éveil.


Une conférence ouverte au dialogue

Organisée dans un esprit de réflexion rigoureuse et ouverte, cette conférence ne sera pas seulement un exposé magistral, mais aussi un débat critique et constructif. Vous pourrez interagir avec Noëlle Lamy, poser vos questions, partager vos expériences et participer à une exploration collective. C’est une occasion unique de rencontrer une experte de la psychogénéalogie et de la transformation transgénérationnelle, de confronter vos idées et de repartir avec des pistes concrètes pour votre propre parcours.

Modalités d’inscription

Formulaire d’inscription

Organisateur

Geneasens

Date

Jeudi 13 novembre 2025 de 19h00 à 21h30

Lieu

Visioconférence

Public

Tout public

Modalités d’inscription

 

Formulaire d’inscription

Organisateur

Geneasens

Date

Jeudi 13 novembre 2025 de 19h00 à 21h30

Lieu

Visioconférence

Public

Tout public

🌟“Solitude et héritage familial : comprendre et libérer vos mémoires invisibles”

🌫️ La croyance racine liée à la solitude

La croyance la plus fréquente est :

“Je suis seul(e), donc je ne suis pas aimé(e).”

Elle s’installe lorsqu’un enfant a vécu un manque d’attention, une séparation, ou un sentiment de ne pas être compris.
Parfois, elle remonte encore plus loin, à des ancêtres ayant connu l’exil, l’abandon, la perte d’un proche ou la mise à l’écart.

Cette croyance se décline souvent ainsi :

  • “Je dois me débrouiller seul(e).”

  • “Je ne peux compter sur personne.”

  • “Personne ne me comprend vraiment.”

  • “L’amour n’est pas sûr, mieux vaut m’en protéger.”

Elle crée une barrière invisible qui empêche d’accueillir pleinement la présence, le soutien ou l’amour des autres.
Même entourée, la personne peut se sentir profondément seule, car son système croit que le lien est dangereux ou voué à l’échec.


🧭 L’injonction familiale : “Ne compte sur personne” ou “Sois fort(e) !”

Dans beaucoup de familles, l’amour s’exprime à travers la valeur de la force et du devoir.
On n’exprime pas ses besoins, on ne se plaint pas, on “tient bon”.

Cette injonction invisible pousse à l’autonomie excessive :

  • La personne apprend à tout gérer seule, à ne pas demander d’aide.

  • Elle se coupe de ses émotions pour “tenir”.

Cette force apparente nourrit une profonde solitude intérieure, car elle empêche le lien vrai, vulnérable et nourrissant.


🪞 L’injonction inverse : “Reste près de moi”

Pour d’autres, la solitude cache une injonction d’attachement excessive :

  • “Reste près de moi, ne me quitte pas.”

  • “Si tu t’éloignes, je souffre.”

Elle vient souvent d’un parent qui projetait son manque affectif sur l’enfant.
L’enfant devient alors le “réconfort” du parent, et à l’âge adulte, il peut ressentir de la culpabilité à s’autonomiser ou une peur d’être seul, car la solitude réactive cette mémoire de séparation.


💫 L’injonction “Fais plaisir” : au cœur de la solitude invisible

Dans beaucoup de familles, l’amour et la reconnaissance sont associés à la capacité à faire plaisir aux autres.
Cette injonction — “Fais plaisir” — nous pousse à prioriser les besoins et attentes des autres avant les nôtres, à cacher nos émotions ou nos désirs pour éviter les conflits ou la désapprobation.

Si cette pression devient constante, elle crée une solitude intérieure profonde ( Découvrez notre article sur les signatures fréquentielles”.): même entourée, la personne peut se sentir isolée, car elle est déconnectée de ses propres besoins et de sa vérité intérieure.
Elle devient experte dans l’adaptation, le service et la diplomatie, mais reste souvent éloignée de son cœur et de sa joie authentique.

Reconnaître cette injonction est une étape essentielle pour s’autoriser à être soi-même, poser ses limites et accueillir l’amour des autres sans condition.
C’est un chemin de libération intérieure, qui transforme la solitude en présence à soi et en relations plus équilibrées.


🌷 Tableau résumé : croyances et injonctions liées à la solitude

Type de mémoire Croyance associée Injonction inconsciente
Manque d’amour “Je ne suis pas digne d’être aimé.” “Ne compte sur personne.”
Surprotection “Si j’aime, je risque d’être étouffé(e).” “Reste près de moi.”
Solitude transgénérationnelle (exil, perte, rejet) “Être seul, c’est ma condition.” “Sois fort(e), n’aie besoin de rien.”
Pression relationnelle “Je dois faire plaisir aux autres pour être accepté(e).” “Fais plaisir.”

🌟 Le chemin de guérison

Guérir la solitude, c’est changer la vibration de la croyance et reconnaître que la solitude extérieure est souvent un appel à retrouver le lien intérieur — celui qui nous relie à nous-même, à notre lignée et à la vie.

La psychogénéalogie permet d’explorer ces mémoires familiales, de comprendre les schémas hérités et de les libérer progressivement.
En mettant en lumière ces croyances et injonctions, on peut :

  • Se reconnecter à ses émotions authentiques,

  • Ouvrir son cœur à des relations plus équilibrées,

  • Accueillir l’amour sans peur ni excès,

  • Retrouver la confiance en soi et en la vie.


🌟 Vers l’amour juste et la liberté intérieure

La solitude cesse d’être un fardeau et devient un guide vers la liberté intérieure.
Comprendre les mémoires transgénérationnelles derrière cette solitude nous permet :

  • D’identifier les blessures héritées,

  • De transformer les croyances limitantes,

  • De créer des liens plus authentiques et nourrissants,

  • Et de retrouver un équilibre intérieur, où l’on peut aimer et se sentir aimé pleinement.


 Dominique Mathey  “Derrière la solitude se cache souvent une ancienne injonction. La reconnaître, c’est déjà commencer à la transformer.”
Guide en psychogénéalogie et transgénérationnel – tisseuse d’âmes et d’harmonies familiales