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Suis-je prêt (e) à ouvrir mon cœur?

La douleur psychique est généralement plus acceptable socialement que la douleur psychique. La preuve est que la plupart d’entre nous consultent plus souvent les médecins que les psychothérapeutes.

Pourtant notre blessure psychique n’en est pas moins réelle, cependant comme nous l’acceptons difficilement, nous avons plutôt tendance à la refouler qu’à l’écouter. La conséquence est que notre propre monde intérieur nous est inconnu, il en résulte qu’il influence nos actions, nos choix, nos décisions, nos réactions à notre insu. Ainsi, notre cœur souffre en silence et ses blessures croissent de jour en jour parce qu’elles ne sont pas écoutées ni identifiées.

 

Comment les identifier? Parfois elles forment un tout complexe à l’intérieur de notre psychisme, et il est nécessaire à la conscience rationnelle de les identifier pour trouver des moyens de les soulager.

  • Les causes

Mettez un x dans les espaces qui correspondent à la cause possible de vos blessures affectives

  • L’humiliation
  • L’abandon, le rejet ou l ‘exclusion
  • La trahison
  • La domination, le contrôle, l’envahissement, la manipulation, l’intimidation
  • La culpabilisation
  • La dévalorisation, la non valorisation, ou l’indifférence
  • La comparaison (infériorisation, supériorisation)

Qu’est-ce que pour vous une blessure de cœur?

  • La blessure est une affection grave, subie dans le passé, qui a entraîné une modification de la structure du psychisme à la suite d’un traumatisme affectif causé par un percutant choc émotionnel ou par de petits chocs émotionnels répétés sur une longue période qui on t laissé en vous des marques profondes
  • Relisez cette définition et soulignez les mots qui vous paraissent les plus percutants et réécrivez les
  • En réalité, les chocs émotionnels qui ont causé vos blessures ont été déclenchées par un ou plusieurs événement significatifs de votre vie. Ces événements ont soulevé en vous une abondance d’émotions souffrantes tellement fortes qu’elles dépassaient le seuil de tolérance de votre psychisme. Votre pulsion de vie étant plus forte que votre pulsion de mort vous avez plutôt inconsciemment choisi de vous défendre pour survivre à votre douleur. Il n’en reste pas moins que votre psychisme a été profondément affecté par les blessures subies et qu’il en porte la marque

Les événements

  • Notez quelques événements de votre vie d’enfant, d’adolescent ou d’adulte qui vous ont profondément marqué
  • Quel est selon vous parmi ces événements douloureux celui qui influence le plus votre vie affective actuelle? En quoi?

Mécanismes de survie

  • Revoyez vous dans des situations où votre psychisme a été profondément affecté par des émotions intolérables causées par l’abandon, le rejet, l’humiliation, la comparaison, la trahison, la culpabilisation. Pour que votre souffrance devienne tolérable vous avez instinctivement réagi par un mécanisme de défense que vous avez tourné contre vous-même ou contre le déclencheur de votre douleur.
  • Autrement dit, vous avez implosé par le refoulement, l’autopunition, la résignation, la soumission, la plainte, ou vous avez explosé et exprimé votre colère, votre haine, votre désespoir par le cri, l’insoumission, la provocation, la confrontation, la révolte, la violence verbale ou même la violence physique. Aujourd’hui, lorsque vous êtes profondément blessé, réagissez-vous par l’implosion ou par l’explosion ? Quels mécanismes d’implosion ou d’explosion utilisez-vous?

Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réactions à la souffrance

  • Accueillez vos mécanismes sans les juger parce qu’ils ont assuré votre survie psychique. N’oubliez pas que la personne à qui vos réactions défensives font maintenant le plus de mal, c’est vous-même, et ce qu’elles soient tournées conte vous ou contre les autres.

     

La VICTIMISATION

L’une des réactions défensives la plus fréquente lorsque nous sommes blessées est cette maladie que nous avons presque tous contractée à un moment donné ou l‘autre dans notre vie. Rendre les autres responsables de ses malaises, de ses échecs, de ses besoins non satisfaits et des ses frustrations. Réagir par la victimisation est normal, cependant il est fondamental que vous preniez conscience de ce processus défensif pour ne pas rester trop longtemps dans la plainte sans quoi vous resterez les impuissants esclaves de votre passé

  • Écrivez 5 mots à connotation négative que vous associez au mot victime :
  • Remplacez chacun de ces mots par un mot contraire qui a une résonance positive pour vous :
  • Dessinez deux visages ; celui d’un victime et celui d’un résilient
  • En quoi ces deux visages vous ressemblent

La vulnérabilité d’un cœur blessé

  • N’oubliez pas que quand vous avez été blessé, vous restez fragile. Un simple geste, mot peut réveiller votre blessure et vous faire revivre la souffrance du passé parce que vous avez refoulé vos émotions du moment où elle a été déclenchée.
  • Vos zones blessées sont donc autant de plaies non guéries qui sont rouvertes chaque fois qu’un déclencheur présent rappelle à votre mémoire inconsciente la douleur aiguë causée dans le passé par des déclencheurs semblables.

Comment savoir si vous êtes affecté par une blessure affective?

  • Un couple : supposons que Régis soit marqué par une blessure causée par l’abandon et que sa femme Marie Claire, ce n’est pas le cas. Par ex. l’oubli d’un anniversaire aura un effet différent chez chacun d‘eux. Régis pourra souffrir profondément et Marie Claire éprouvera de la déception mais sans pour autant se sentir abandonnée. Ces deux personnes réagissent en fonction de ce qu’elles ont vécu dans le passé par rapport à l’abandon. Si vous vivez en couple, apportez un exemple de réactions différentes de votre conjoint et de vous-même à un même événement déclencheur. Si vous ne vivez pas en couple, choisissez une personne proche de vous affectivement.

Un exemple : pensez à un événement relationnel présent ou passé qui vous préoccupe en ce moment et qui vous fait souffrir.

.L’événement déclencheur :

La réaction de l’autre personne :

Votre réaction :

OBSERVEZ VOS SYMPTÔMES

  • Votre souffrance est profonde, voire insupportable
  • Elle prend une grande partie de votre énergie
  • Elle vous enlève la capacité d’aimer le déclencheur
  • Elle occupe vos pensées jusqu’à l’obsession
  • Elle persiste malgré votre volonté de vous en libérer
  • Elle vous prie de discernement
  • Elle vous tire dans un état d’abattement, de mélancolie; voire de dépression
  • Elle vous rend confus, pessimiste et impuissant
  • Elle vous fait réagir d’une manière que vous jugez démesurée
  • Elle est tellement intense que vous ne la ressentez plus

Si je prends du poids

Le poids si on regarde, notre biologie exprime ce que je n’arrive pas à vivre en conscience. je prends du poids c’est que je ne reconnais mon importance, je me juge, je ne m’aime pas, c’est de s’accueillir dans tout son poids, dans tout ce que je suis, mes compétences. Je veux donner qq chose, l’invitation c’est de m’accueillir dans toute ma gravité. De lâcher toutes les tensions, de s’accueillir dans tout son poids, si j’ai une tension, je suis tendue vers l’extérieur parce je suis en lutte avec l’extérieur parce que je veux modifier l’extérieur.

L’obésité c’est faire le poids, c’est prendre du volume, je fais ce que je ne reconnais dans ma
conscience, je ne me reconnais dans l’importance, dans la valeur, le poids de ce je suis, je voudrais
avoir du poids par rapport aux autres. Si je suis obèse, je ne me reconnais dans la valeur de ce que je
suis, je chercher à avoir du poids par rapport aux autres.
Je veux faire le poids par rapport à l’extérieur, arrêté de faire le poids dans un comparatif. Le poids
c’est ce que je suis, ce n’est pas un comparatif.
Arrêter de mettre la valeur à l’extérieur, mon poids est ce que je suis
Reconnaître la puissance de ma créativité, reconnaitre que ma créativité est importante. Reconnaître
l’importance sans le mettre dans une comparaison extérieure.En bioanologie il n’y a pas de comment, le comment c’est la magie de la vie, nous on a à se positionner dans la réalité telle qu’elle est et ainsi c’est la magie de la vie qui œuvre. Tout événement c’est une expérimentation pour libérer une émotion. Quand il y a un événement il y a une émotion qui nous fat réagir, la situation me permet de libérer ou pas une émotion. Si à chaque événement la
vie me permet de libérer une émotion.
Quand il m’arrive un événement, accueillir la réalité tel qu’elle est, ne pas vouloir accueillir la réalité,
ne pas vouloir une autre réalité, c’est aussi ne pas vouloir modifier même un petit truc. Dans cette
réalité, je l’accueille avec tous les éléments qui décrient, si il y a une tristesse, une douleur, c’est
l’accueillir sans te juger et d’écouter, laisser circuler, être là dans ce qui est, sans vouloir transformer,
ne rien faire, juste accueillis. Si tu n’arrives pas à t’accueillir, accueilles toi que tu ne peux pas
accueillir.

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