5 étapes pour créer votre génosociogramme et révéler les secrets invisibles de votre famille
Avez-vous déjà eu l’impression que certains événements de votre vie se répétaient, comme si vous rejouiez un scénario écrit bien avant vous ? Mariages précoces, séparations, maladies récurrentes, accidents… Ces phénomènes ne sont souvent pas que des coïncidences. Le génosociogramme est un outil puissant qui relie faits concrets et héritages invisibles, révélant les dynamiques transgénérationnelles cachées : secrets, drames, “gisants” et fantômes familiaux. Il permet de comprendre pourquoi certaines répétitions persistent et comment s’en libérer. Voici comment procéder en 5 étapes concrètes.
Étape 1 : Libérer l’invisible
Chaque famille porte des zones d’ombre qui échappent à la conscience des générations suivantes. Certaines histoires se transmettent sans mots : ce sont les fantômes familiaux, les gisants – ces vies interrompues trop tôt qui continuent à être “portées” par les descendants – ou encore les tatouages psychiques, ces blessures invisibles qui influencent nos choix.
Travailler son génosociogramme permet de mettre en lumière ce qui a été oublié ou refoulé, d’offrir une place aux morts trop tôt, et de libérer l’énergie bloquée. Cela ne consiste pas à juger ou interpréter, mais à reconnaître et honorer ce qui a été vécu avant vous, afin de reprendre votre pouvoir sur votre propre vie.
Étape 2 : Collecter les données factuelles
Pour que le génosociogramme soit fiable, la priorité doit être donnée aux données concrètes. Évitez les suppositions ou l’ésotérisme : basez-vous sur l’état civil et les faits historiques.
À noter :
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Dates précises : naissance, mariage, divorce, décès.
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Événements familiaux marquants : remariages, adoptions, abandons, séparations, fausses couches, IVG.
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Contextes historiques : guerres, migrations, résistances, prisonniers, soupçons de collaboration.
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Parcours sociaux et professionnels : métiers, formations, migrations structurantes.
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Traits de caractère et liens affectifs : maladies, accidents, répétitions dans les comportements ou événements.
Par exemple, si plusieurs générations ont connu un divorce ou une migration forcée, cela peut indiquer un schéma transgénérationnel. Ces informations sont essentielles pour comprendre les répétitions et les “loyautés invisibles”.
Étape 3 : Tracer le génosociogramme
La construction graphique est clé pour visualiser clairement les liens et les transmissions. Voici les repères à suivre :
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Formes : triangle = homme, cercle = femme.
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Lignes de vie : verticale dès la conception, union pleine (mariage) ou pointillée (union libre), séparation double et inclinée vers l’initiateur.
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Couleurs différenciées :
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Surface : grande, type paperboard, pour permettre une vue globale.
Incluez tous les membres, même ceux qui n’ont pas vécu, comme les fausses couches, pour éviter les “oubliés” qui peuvent générer des tensions invisibles dans la famille. Prêter attention aux micro-accidents graphiques, symboles ou hésitations sur le papier peut aussi révéler des émotions inconscientes.
Si vous préférez le numérique, des outils comme Commémoria (Pierre Rameau) permettent un tracé clair et lisible, mais rien ne remplace la richesse du dessin manuel.
Étape 4 : Explorer 4 générations
Pour un génosociogramme complet, il est conseillé de remonter au minimum sur quatre générations :
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Le consultant lui-même
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Ses parents et la fratrie de ses parents
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Les grands-parents et leurs fratries
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Les arrière-grands-parents et leurs parents
Cette profondeur permet d’identifier les répétitions, les traumatismes non dits, les secrets, et les influences de l’histoire sur votre psyché. Vous pouvez ainsi repérer des motifs récurrents : mariages, métiers, migrations, maladies, ou événements dramatiques.
Étape 5 : Comprendre les concepts clés
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Gisant : statue couchée symbolisant une vie interrompue. En clinique transgénérationnelle (Salomon Sellam), c’est une vie inachevée “portée” par un descendant, qui peut générer des blocages jusqu’à ce que la mémoire soit reconnue et transformée.
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Fantôme familial : secret ou drame non dit qui continue d’agir dans les générations suivantes.
Mettre en lumière ces éléments permet de libérer les héritages invisibles, de rompre les répétitions et de transformer l’histoire familiale en énergie constructive.
Conclusion : un chemin d’accompagnement
Tracer son génosociogramme peut sembler complexe, mais vous n’êtes pas seul.e. Si vous souhaitez explorer votre arbre familial et libérer les héritages invisibles, je peux vous accompagner pas à pas sur ce chemin. Ensemble, nous donnerons une voix à votre histoire et transformerons ce que vous héritiez en une force pour votre vie.
Pour en savoir plus, retrouvez toutes les informations sur notre-voix-interieure.fr.
« Trouver votre voie, c’est écouter Notre Voix Intérieure. »
Dominique Mathey 06 14 35 77 43 – aromathey@gmail.com



