Épigénétique, transmission prénatale et Signatures Fréquentielles en psychogénéalogie
Depuis une quinzaine d’années, les recherches en épigénétique ont profondément transformé notre compréhension de la transmission familiale. Longtemps pensée comme strictement génétique, cette transmission s’avère modulée par l’environnement émotionnel, corporel, alimentaire et sensoriel dans lequel se développe l’enfant. La psychogénéalogie, attentive aux mémoires familiales explicites autant que silencieuses, intègre aujourd’hui ces données pour éclairer le vécu prénatal et les liens inconscients qui se tissent avant même le premier cri. Les Signatures Fréquentielles viennent compléter cet ensemble en offrant une lecture vibratoire et sonore de ces mémoires, permettant d’en rééquilibrer les traces.
1. L’épigénétique : la mémoire modulable de nos gènes
L’épigénétique désigne l’ensemble des mécanismes qui viennent « activer » ou « désactiver » certains curseurs sur notre ADN sans en modifier la structure. Ces curseurs sont sensibles au contexte : alimentation, stress, détente, musiques entendues, qualité des relations, états émotionnels maternels… Ainsi, durant les neuf mois de grossesse, l’enfant reçoit un véritable flux d’informations : biochimiques, hormonales, mais aussi corporelles et sensorielles.
Ces influences ne sont pas déterministes : elles ne condamnent pas l’individu, mais créent un terrain, une sensibilité, une prédisposition. La psychogénéalogie se sert de ces données pour comprendre comment se transmettent les empreintes familiales invisibles : blessures non dites, loyautés, peurs, élans, mais aussi ressources.
2. Transmission prénatale et empreintes sensorielles
L’enfant in utero ressent les tensions musculaires, les phases de détente, les mouvements, la manière dont sa mère respire, marche ou se repose. Il perçoit les sons : voix, musiques, disputes, rires. Il enregistre les émotions : peines, chagrins, anxiété ou joie.
Ces signaux constituent une première « bibliothèque » sensorielle et affective. Elle agit ensuite comme un référentiel interne. Un simple exemple l’illustre : si la mère exprime régulièrement son dégoût pour l’oignon et que le père grimace en disant « oh là là, ça sent l’oignon ici », l’enfant pourra plus tard ne pas l’aimer non pas par goût personnel, mais par mimétisme familial. Cela montre comment l’apprentissage émotionnel, l’épigénétique et la transmission prénatale s’entremêlent pour former des préférences, des réactions ou des aversions.
Les jumeaux illustrent également ce phénomène : bien qu’ils partagent le même ADN, leurs prénoms, leurs liens relationnels, leur place dans la fratrie et leurs interactions prénatales diffèrent. Deux environnements, même subtils, créent donc deux expressions distinctes d’un patrimoine identique.
3. Les Signatures Fréquentielles : reconnecter le son, le corps et l’histoire
Les Signatures Fréquentielles travaillent sur les champs vibratoires et sonores. Le son dialogue directement avec le système nerveux, les émotions profondes et les champs morphogénétiques qui portent la mémoire familiale.
Pendant une séance, les fréquences agissent comme un révélateur : elles mettent en lumière une empreinte, un blocage, une transmission inconsciente. Elles permettent surtout de restaurer le lien entre le vécu prénatal, l’histoire familiale et la part intime de l’être. Le son devient un outil de reconnexion, d’apaisement et de transformation.
4. Enfants, empathie et secrets familiaux
Françoise Dolto rappelait que les enfants sont « télépathes ». Autrement dit, ils ressentent l’état interne de leurs parents, même lorsque les mots manquent. Les secrets, les non-dits, les silences lourds sont perçus. Lors des repas familiaux, les enfants sous la table n’écoutent pas par hasard : ils enregistrent les conversations et sentent ce qui se trame.
La vérité, même délicate, construit la sécurité intérieure. À l’inverse, le mensonge ou le secret fragilise l’estime de soi. Ainsi, lorsqu’un parent dit : « Ne t’inquiète pas, je vais aller te chercher ton acte de naissance, je m’en occupe », il prive l’enfant — même adulte — de l’accès à des informations structurantes : mariages précédents, dates, fratrie cachée. De même, lorsqu’une fausse couche n’est pas nommée, l’enfant perçu comme « numéro un » occupe en réalité la place du « deuxième », ce qui influence son rapport au monde.
5. Une approche intégrative et nuancée
La psychogénéalogie invite à articuler :
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les faits (archives, actes, dates),
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le vécu émotionnel,
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les transmissions épigénétiques,
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les influences prénatales,
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les traces vibratoires révélées par les Signatures Fréquentielles.
Il ne s’agit jamais d’interpréter trop vite, ni de réduire l’être à la biologie. Il s’agit d’observer, de relier, d’écouter le corps, l’histoire, les émotions et les sons. Cette approche ouvre un espace de vérité, d’apaisement et de réconciliation intérieure.
« Ce que nous éclairons en nous, nous l’offrons en héritage. »



