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Amour, désamour et maladie

Le billet du Dr Olivier Soulier

En guise d’introduction, je voudrais apporter un éclairage nouveau et profond sur le sens des maladies et des processus de notre vie et du vivant. J’ai commencer à chercher le sens des maladies dès le début de mes années de médecine. Il y a bientôt 40 ans. J’ai vu remettre en place progressivement toutes les tendances des mouvements de décodage et d’analyse.

J’ai eu la chance d’apprendre l’homéopathie et l’acupuncture avec des maîtres qui m’ont imprégné du désir du sens. J’ai rapidement compris l’intuition formidable du Dr Hamer, j’avais juste plus de 30 ans. Mais rapidement, j’ai senti qu’il manquait une autre dimension au-delà de la part animale, que le décodage s’appliquait parfaitement au niveau endodermique typiquement animal, déjà plus moyennement au niveau mésodermique, mais vraiment pas de façon juste au niveau ectodermique. Il manquait la dimension juste au niveau ectodermique. Il manquait la dimension humaine, celle du cœur pour le mésodermique, et la dimension symbolique et spirituelle pour l’ectodermique.

DES COUPLES PATHOGENES

Pour suivre, je voudrais aborder un point essentiel, le rôle de l’amour et du non-amour dans la genèse des maladies. Et particulièrement la place de l’amour dans la structure familiale et le transgénérationnel. De façon globale, le petit mammifère humain, que nous sommes se développe avec de l’amour et de la sécurité. Dans une famille, idéalement le couple parental quand il fonctionne bien, génère un niveau important de production de sensations amoureuses. Christiane Singer disait, que petite, elle aimait se mettre tout contre ses parents qui s’embrassaient pour recueillir une part de ce qu’elle ressentait comme une pluie de paillettes d’amour. De façon générale, les choses ne sont jamais aussi simples et parfaites. Chaque couple parental a ses difficultés, ses hauts et ses bas. Nous savons aussi par le transgénérationnel, les parents transmettent beaucoup d’informations à leurs enfants avec des bons et des mauvais côtés.

Mais cela est-il acceptable ? Donald Winnicot, le grand psychanalyste anglais (1896/1971) nous disait qu’il n’y a pas de « bonne mère » mais une mère suffisamment bonne, voir juste acceptable, l’enfant développant ses compétences dans les failles de sa mère.

En matière de couple parental, nous pouvons reprendre la même idée. Dans un couple parental acceptable, même si l’amour n’est pas parfaitement présent tous les jours, il est là et il est la base du couple. Mais il se trouve souvent des couples parentaux qui ne s’entendent jamais et ne se sont jamais entendus, et, qui malgré tout, vont être capables de rester ensemble pendant très longtemps, exposant leur mésentente aux vues de leurs enfants. Pire, les enfants sont tous les jours les réceptacles des tensions parentales. Ces couples parentaux se sont mariés pour « de mauvaises raisons : fuir leur famille, tenter de compenser désespérément un désamour de leur propre famille, suite à un dépit amoureux , le partenaire est choisi comme une compensation….Le fait qu’un des deux aime l’autre pendant que l’autre, non amoureux, se laisse aimer pour des raisons qui l’arrangent est une grande cause de maladie. C’est la même chose quand le couple est choisi pour des raisons de sécurité. Ces couples continuent pendant de très nombreuses années à rester ensemble malgré leur mésaventure. Il est évident qu’il y a en eux une part qui trouve sa satisfaction. Une séparation aurait été plus saine pour tout le monde.

Mais tant que ce couple poursuit son chemin, il continue à générer de la masse conflictuelle.

La masse conflictuelle est l’ensemble des tensions que peut générer une situation ou une attitude problématique. Cette masse s’accumule dans le couple en générant, chez l’un puis l’autre des deux conjoints, des tensions et des malaises multiples (HTA, diabète, calculs, prostate, hanche, infarctus, AVC, obésité…) Il est souvent intéressant de regarder les vieux couples et leurs pathologies respectives pour s’interroger sur la dynamique plus ou moins pathogène du couple. Et si l’on décède trop vite, comment s’est-il laissé tuer et comment l’autre tué ? Aimer et tuer. Question qui peut choquer, mais si nous avons le courage de regarder les choses en face, question essentielle.

PARENTS TOXIQUES

Car cette attitude va se reporter sur les générations suivantes. Les enfants, souvent, afin d‘assurer un minimum de tranquillité, absorbent les tensions parentales, tentent de trouver des solutions et dépensent une grande part de leur énergie pour tenter d’établir un équilibre. Parfois ils sont sollicités dans ce sens par les parents, parfois ils le d=font spontanément, comme une forme de mission de vie. Tout être humain a besoin de croire que ce qu’il vit est de l’amour, et faire le deuil de cela est une des choses les plus difficiles qui soit. Souvent, aussi  les couples parentaux que l’on peut qualifier de toxiques, vont avoir une telle idéologie de perfection, qu’ils vont réussir à cacher leur toxicité sous de grands principes, en reportant leur difficulté sur la génération suivante.

Ils vont même réussir, en reportant leur masse conflictuelle sur leurs enfants, à aller apparemment bien en matière de santé et à faire en sorte que ce soit leurs enfants qui somatisent. Souvent, aussi, ces couples trouvent une forme d’unité parce qu’ils se dévouent pour leurs enfants. Ceux-ci se trouvant plus affectés par cette mission qui les empêche de vivre. Les enfants sont malades pour donner un sens au couple parental et tenter de le sauver avec leur illusion de l’amour. L’horreur est inversée.

Au maximum, ils seront les bons parents sains, d’enfants en difficultés, pour lesquels ils se dévoueront en générant l’admiration de leur entourage et la culpabilité de leurs propres enfants. Qui peut alors voir que le schéma est inversé. Comment comprendre dans l’étude du schéma familial et des pathologies  que le parent-sauveur est en fait le bourreau responsable des trouble sde son enfant.

La génération parentale tente de maintenir son système de croyances et tente aussi de ne pas assumer les erreurs de sa vie. Ce poids est très souvent reporté sur la progéniture.

Anorexie, dépression psychose, schizophrène, suicide, obésité, drogue, alcoolisme, malformation. Mais aussi basiquement, otites, bronchiolites, eczéma, colites, maladie de Crohn, SEP, fibromyalgie, spasmophilie… Toutes ces maladies ont en fait une origine inversée et transgénéationnelle. Elles atteignent leurs enfants difficiles de parents « normaux » ont parfois même l’apparence d’être parfais, mais qui sont en réalité très toxiques.

Alice Miller, dans toute son œuvre, nous a donné la possibilité de remettre en cause, les tabous des relations avec les parents. Elle parle notamment de ces enfants qui par fidélité fanatique à leurs parents, sombres dans la maladie et la dépression.

Devenus adultes, ces enfants vont se retrouver face à un dilemme. Tout d’abord, il leur sera très difficile de conscientiser le schéma familial. Ensuite, quand une thérapie leur aura révélé les fils du système, il y a de grandes chances que le thérapeute finisse par leur dire « qu’ils doivent pardonner », anéantissent ainsi des années de travail thérapeutique. S’ils arrivent à prendre assez de recul et commencent à confronter leurs parents, ils réalisent rapidement que s’ils vont plus loin afin de libérer leur propre vie, iles « risquent de les tuer ». Et souvent, ils capitulent comme de bons enfants, restant enfermés dans leurs maladies et leur souffrance.

UNE ARBITRAGE CAPITAL

Ce moment est essentiel en matière de thérapie. Dans la médecine du sens et sa vision du monde que j’appelle « les cinq cercles », il s’agit là d’un moment crucial, ce que j’appelle la bascule des générations. La génération précédente tente de maintenir son système de croyances et tente aussi de ne pas assumer les erreurs de sa vie. Ce poids, masse conflictuelle, est très souvent reportée sur la génération suivante à laquelle il est demandé dévouement et obéissance à la génération précédente « après tout ceque l’on a fait pour vous ». Mais surtout pour assurer la santé défaillante de ses parents au prix de la sienne. La génération suivante aura alors à arbitrer, soit en acceptant de portant ce poids en bon enfant et de tomber malade, soit de le rester si  le conflit a déjà enclenché la maladie, ce qui est souvent la cas, dépression en tête. Cette génération peut aussi refuser ce poids, quitter la fidélité familiale, devenir de ce fait « un mauvais enfant, non respectueux pour ses pauvres enfants qu’elle laisse face à la conséquence de leurs actes. Elle se libère ainsi d’un poids énorme qui se trouve naturellement  reporté sur la génération précédente. Laquelle, quittant son état de non-maladie ou de maladie compensée, va basculer en maladie ou en décompensation, puisque plus personne n’accepte de porter pour eus le poids de la souffrance. Cet arbitrage est essentiel pour comprendre les maladies et tenter d’en sortir

Olivier Soulier